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J’aurais pu titrer cet article : « Comment choisir son coach »? Et selon moi il faut qu’il réponde aux 4 piliers que j’expliquerai en détail.

Quel coach choisir ou écouter? Est-il compétent? Va -t-il m’apporter ce pourquoi je me suis tourné vers lui? Des questions que beaucoup de personnes se posent de manière légitime.

Je pense que si l’on doit décomposer la « compétence » en coaching, elle serait divisée en 4 parties. Une partie n’est pas plus importante qu’une autre, ce n’est pas un classement. J’ai réfléchi à ces 4 piliers à la fois en tant que coach, en me posant la question : « Qu’est ce qui me rend meilleur ? ». Mais aussi en tant que pratiquant cherchant à progresser. En effet, j’avais besoin de trier les nombreuses informations disponibles proposées par différents coachs.

A partir de ce moment là, j’ai pu chercher à développer au maximum ces 4 piliers:

• La légitimité
• Les connaissances
• Le « feeling »
• Les résultats

I) La légitimité

Mon avis est que la compétence d’un coach n’évolue pas de manière proportionnelle par rapport à son niveau sportif. En d’autre terme, le meilleur athlète ne sera pas forcément la meilleure personne à même de vous faire progresser.

MAIS un coach qui ne s’entraîne pas ou mal. Qui n’applique pas ce qu’il prêche. Qui ne s’impose pas la discipline qu’il a la prétention d’imposer à ses clients ne mérite pas d’être suivi.

Ecoutez des coachs qui s’entraînent et non pas des athlètes qui coachent.

II)Les connaissances

Selon moi, posséder des connaissances c’est pouvoir répondre à des questions. Pour cela la formation continue est un excellent moyen. Les plus connaisseurs sont les plus curieux c’est évident. Ils cherchent toujours à en savoir plus en se formant tout au long de leur vie.

Cependant je crois à la force du fondamental. Et vouloir réinventer la poudre en sortant une nouvelle étude qui dit que l’on devient plus musclé en contractant l’agoniste X secondes tout en augmentant l’amplitude de l’antagoniste, et cela en équilibre sur un rouleau de massage n’est pas fondamentale. Le toujours plus de connaissances mène à vouloir montrer toujours plus spectaculaire, plus scientifique, plus complexe. Alors que l’on peut répondre à des questions de façon simple, à condition que le travail soit fait par la suite.

III)Le « feeling »

C’est la partie la plus subjective. Apprécier un coach n’est pas forcément rationnel, vous pouvez aimer sa pédagogie, sa façon d’être, votre relation coach/client. Et votre voisin peut penser totalement l’inverse. Un seul conseil faîtes vous confiance.

ATTENTION, le trop de feeling peut être une erreur. Une relation coach/client n’est pas forcément une relation père/fils, copain/copine ou même ami/ami. Parfois des liens affectifs et émotionnels trop forts peuvent altérer les objectifs principaux: être coaché et progresser.

IV)Les résultats

Normalement, si le coach auquel vous faîtes appel est légitime, se forme et donc a des connaissances concernant votre objectif et que vous appréciez sa pédagogie, il n’y pas de raison qu’il n’y ait pas de résultats. Ces derniers viennent aussi de vous et de votre implication personnelle.

En réalité cette partie est là pour vous conseiller d’analyser et de prêter attention aux résultats communiqués par certains coachs. Ne vous faîtes pas berner par les fameux « Perds 30kg en 2 semaines grâce à mon programme », ou aux photos retouchées à mort où la personne a dû s’affamer 2 jours avant de la prendre. Aiguisez votre sens critique. Souvent les « vrais » résultats sont le fruit de plusieurs mois/années de collaboration. Et sont logiques en terme de progression.

En clair, trouvez un coach qui pratique ce que vous voulez pratiquer, qui sait répondre à vos questions de manière argumentée et fondamentale, avec qui vous entretenez une relation coach/client saine et qui fait progresser ses clients sans les briser.

Et évitez les athlètes qui comptent que sur leur niveau et leur expérience personnelle pour vous coacher, les rats de laboratoire incapables de soulever leur poids de corps, le mec ou la fille que vous voulez choper et les menteurs.

Paul FLASQUE